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École de politique appliquée

Le projet SOS : Catastrophe est reconnu par le ministère de la Sécurité publique du Québec

Le projet SOS : Catastrophe, qui a eu lieu au printemps dernier, a valu à l'École de politique appliquée une nomination pour le Mérite québécois de la sécurité civile.
Le projet SOS : Catastrophe, qui a eu lieu au printemps dernier, a valu à l'École de politique appliquée une nomination pour le Mérite québécois de la sécurité civile.
Photo : Roger Lafontaine

21 février 2008

Sandra Boissé

Chaque année, le ministère de la Sécurité publique du Québec, lors de son colloque annuel, décerne le Mérite québécois de la sécurité civile afin de reconnaître de façon tangible les efforts accomplis en matière de sécurité par des personnes, des entreprises ou des organismes qui contribuent à l'effort de sensibilisation. Cette année, le colloque se tenait les 19 et 20 février à Saint-Hyacinthe et parmi les maires de municipalités, les chefs pompiers et les conseillers en sécurité qui se trouvaient en lice pour le prix, une équipe se démarquait du lot : pour la 1re fois s'y trouvait un établissement d'enseignement universitaire. En effet, l'École de politique appliquée de l'UdeS figurait parmi les finalistes avec son projet SOS : Catastrophe.

Au moment d'aller sous presse, le dévoilement des gagnants n'avait toujours pas été fait, mais les coordonnateurs du projet, le professeur Dany Deschênes et la chargée de cours à forfait Vicky Chainey, étaient fébriles. «Le seul fait d'être en nomination est déjà une victoire, puisque jamais un établissement d'enseignement n'a été mis en nomination sur ce plan», précise le professeur Deschênes. «En mettant sur pied le projet SOS, nous croyions qu'il s'agissait d'une innovation, renchérit sa collègue Vicky Chainey. Nous voulions sensibiliser la population à l'importance de développer une culture de prévention, et pour ce faire, nous avons choisi de travailler avec toutes les sphères de la population en les faisant interagir. Les étudiants au baccalauréat devaient donner de la formation aux tout-petits du primaire de même qu'aux élèves du secondaire sur les moyens à prendre en cas de catastrophe, tout en organisant les deux journées de simulation. Les étudiants des cycles supérieurs, eux, devaient gérer la crise. Ils ont été jumelés, pendant près de deux jours, à des intervenants en sécurité pour donner encore plus de réalisme à la simulation. Ils ont vécu les contraintes juridiques, opérationnelles et médiatiques des organes politiques et administratifs de l'État québécois en temps de crise. Construire une culture de prévention chez la population en cas de catastrophe de l'école primaire jusqu'à l'université était, selon nous, un projet pédagogique unique au Canada. Aujourd'hui, on nous le confirme!» poursuit-elle.

En plus de leur nomination, les professeurs de l'Université ont été mandatés pour présenter une conférence dans le cadre du colloque se déroulant sous le thème Les leçons du passé, les défis d'aujourd'hui. L'expérience SOS : Catastrophe a permis aux participants de discuter des principaux aspects de la gestion des risques et des sinistres afin de trouver des solutions pour mieux protéger la population et les biens essentiels.

Et les défis ne s'arrêtent pas là pour les deux coordonnateurs, qui préparent actuellement SOS : Catastrophe 2 qui se tiendra les 28 mars et 7 avril.